Un parfum du bout du monde, soulevé de notes de figuier et de romarin, la petite île de Formentera se dévoile en un paradis méditerranéen. La plus petite des îles des Baléares, située seulement à 3 miles au sud d’Ibiza, n’a pourtant rien à envier à sa grande sœur. Loin, des paysages bétonnés et dénaturé, loin, très loin d’une ambiance régressivement clubbing. À Formentera, la nature, puissante et intact impose respect, insufflant un rythme déjà différent, bercé par le doux clapotis de l’eau, à l’ombre du soleil brulant, l’air salin et marin venant déposer ses fleurs de sel dans les cheveux. D’une cueillette matinale de figues dans un finca, à une pose littéraire au pied d’un arbre, d’un bain apaisant dans une mer azure, au délassement total sur le sable chaud d’une petite crique surmontée de rochers escarpés, d’une balade à vélo à la rencontre des genévriers, à une randonnée à pied en slalomant entre pins et cactus, le tout est de sentir cette différence, cette liberté d’esprit, de s’envelopper de cette humeur vagabonde… L’île est d’ailleurs connue pour ses plages immaculées mais aussi la pratique du naturisme, montrer ses belles fesses à Formentera contribue à ce sentiment de liberté.
Au sud de l’île, le cap de Berberia, avec son phare puissant offre une éclairage salvateur à tous les navires pénétrant la méditerranée par le détroit de Gibraltar. Il est d’ailleurs possible d’apercevoir les côtes algériennes par temps dégagé durant la période hivernale. Ce bout du monde à l’état sauvage, bien plus prêt de l’Afrique que de Barcelone, est aussi un lieu de fêtes néo hippies ou il fait bon se retrouver entre insulaire les nuits de pleines lunes.
Au nord de Formentera, la petite île de Espalmador, séparée par un banc de sable peu profond mais dont la présence de fort courant proscrit toute traversée. Il faudra donc si rendre en bateaux. C’est d’ailleurs le meilleur moyen pour appréhender l’île. Quoi de mieux qu’un petit pointus pour faire le tour de l’île et s’échouer sur une crique de sable fin inaccessible depuis la terre ferme. Paradis perdu, convoité par quelques esthètes ayant leur habitude, il est ainsi courant sur la plage d’Illetes de voir s’amarrer pour la journée les bateaux de couturiers italiens à l’image de Valentino ou autre Roberto Cavalli, tout droit arrivés d’Ibiza. C’est une autre façon d’appréhender l’île territoire espagnol, que dis-je catalan, le catalan et le castillan sont donc les deux langues officielles de ce petit bras de terre, qui n’on content de son plurilinguisme, laisse plus de place à l’italien et l’allemand durant la période estivale.
Formentera c’est aussi Cala Saona, un paradis de roches rouges ou la mer a forgé des grottes profondes, la plage de Migjorn préservée des foules, Es Calo un jolie crique de pêche aux allures intemporelles, des terrasses à l’ombre des figuiers, des petits restaurant authentique ou l’on y sert une cuisine gastronomique, mais aussi quelques lieux vrai-faux hippies chics, ou il fait bon se montrer en soirée.
Il fut un temps ou l’île n’était accessible en bateau qu’au départ d’Ibiza, mais depuis quelques année des lignes régulières ont été misent en placent depuis l’Espagne continentale. Espérons que cela n’entraine pas un tourisme de masse venant dénaturer ce paradis préservé. La meilleure façon d’appréhender l’île, pour se l’approprier de façon singulière et jouir d’une traversée émouvante et sans conteste de s’offrir le luxe solennel d’un bateau taxi depuis Ibiza. Vous pourrez y séjourner dans les quelques petits hôtels de charmes, à l'image de l'hôtel dissimulé au beaux milieu des vignes !
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